Lexte que nous vous proposons est un hommage que lauteur rend à sa mère ! Pas besoin de date institutionnalisée pour célébrer, une fois au passage, celle avec qui le cordon ombilical nest jamais vraiment coupé.

MER DE MÈRE !

Voilà à peine quelques années que tu as plongé dans cette mer si profonde et sans retour !
Et moi, je suis là sur cette terre aride, bâtarde et ténébreuse, parce que hantée par le bruit inlassable des vagues me rappelant, sans cesse, que je suis de toi et toi en moi, les souvenirs de notre existence dantan.

Les vagues de cette mer de ma Mère, marque de souvenirs vivants de notre complicité que je traîne dans ma quête dhomme, ton enfant dhier !

Oui, mer de Mère, notre complicité habille ma pitoyable vie actuelle. Cette mer de Mère qui bourdonne ce bruit connu de tous, mais insaisissable chez la gente féminine de nos jours, faisant de moi, hélas, un paradis perdu.

Cependant, Mère, sois fière car notre complicité sans couleur, sans parfum cette complicité-là vivra, parce que je la communiquerai comme un slogan idéique à tes chers, les miens ce regard et ce geste complices toujours portés à mon égard, aussi à leur égard. Je ne suis que le fruit de ce que tu as été par ta complicité-Mère, notre complicité, joyeuse complicité dune vie tout simplement.

À ce jour de fête, ta fête à toi, Mère ! Après avoir joué le BEDRE, écouté le récit des TAPSOBA, tout en bradant cet hiver du pays lointain, jirai à nouveau au bord dune mer quelconque, hurler à lémission des vagues qui sont les tiens, juste pour te dire, en pleurant de ce bonheur complice comme autrefois, un petit merci oh combien ingrat !

Sois heureuse, Mère parce que je le suis par ta complicité vivante, parce que marquée par une absence teintée de souvenirs complices Oui, je souris en référence à ton sourire : BONNE FÊTE, MAMAN !

Zemba