Le Burkina Faso dispose déjà d’un projet d’internalisation du Traité sur le commerce des armes (TCA) qui sera bientôt adopté, a déclaré, jeudi à Ouagadougou, Magloire Somé, conseiller technique du Premier ministre Paul Kaba Thiéba, à l’ouverture du séminaire international sur le détournement des armes.

Pour M. Somé, l’adoption prochaine de ce projet d’internalisation du TCA viendra renforcer les textes législatifs sur le mécanisme de transfert des armes sur le sol burkinabè.

« La problématique d’un contrôle efficace et transparent des transferts d’armes est une préoccupation majeure pour tous nos Etats », a mentionné Magloire Somé dans son discours d’ouverture du séminaire.

De son avis, la rencontre de Ouagadougou est une opportunité de partage d’expérience des acteurs des pays participants dans « le combat inlassable qu’ils mènent à tous les niveaux pour une transparence dans les transferts d’armes sur leurs territoires ou à partir de leurs territoires ».

Le Conseiller technique du PM a indiqué que le Burkina Faso, en ce qui le concerne, ne ménagera aucun effort pour assurer un encadrement juridique conséquent et plus contraignant en matière de dispositifs de contrôle des transferts d’armes.

Le séminaire ouvert à Ouagadougou est organisé par la Haute autorité de contrôle des importations d’Armes et de leur utilisation (HACIAU), avec le soutien financier de l’Union européenne et l’office fédéral allemand de l’économie et du contrôle des exportations (BAFA).

Le Traité sur le commerce des armes (TCA) a été adopté par les Nations unies en juin 2013 et est entré en vigueur depuis le 24 décembre 2014.

Il s’agit d’un instrument permettant d’établir des normes et obligations dans le commerce international des armes conventionnelles.

Depuis la visite initiale des experts de l’Union européenne (UE) les 14 et 15 juillet 2014, le Burkina Faso a été officiellement retenu pour bénéficier du soutien de l’UE, dans la mise en œuvre du TCA.

Agence d’information du Burkina