Les populations de la capitale burkinabè ne devraient plus connaitre de problèmes d’approvisionnement en eau potable, à partir de mars 2017, a annoncé le directeur du projet Approvisionnement en eau potable (AEP) de l’Office national de l’eau et de l’Assainissement (ONEA), Valentin Sirima, mardi lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Face aux journalistes, M. Sirima a déclaré mardi, que les travaux de réalisation du projet Ziga II avancent bien et pourront s’achever avant le deuxième trimestre de l’année prochaine.

Il a assuré qu’avec ce projet d’un coût de 107 milliards de francs CFA, « dès le mois de mars 2017 et ce, jusqu’en 2030, les populations de Ouagadougou n’auront pas de problèmes d’eau ».

Le directeur du projet AEP, a précisé que le projet Ziga II (station de traitement de 7.500 m3/heure) en cours de finition (70%) viendra répondre au déficit.

Valentin Sirima a confié que les populations de Ouagadougou et ses environs seront régulièrement privées d’eau en raison de la poursuite des travaux d’accordage liés à la finition du projet Ziga II.

« Dans les prochains jours, la poursuite des travaux va occasionner des arrêts de fonctionnements pour permettre la connexion des nouvelles installations à celles existantes. Cela va entraîner de longues interruptions de la fourniture d’eau sur le réseau », a-t-il renseigné.

Le projet Ziga1 de l’ONEA a permis la construction du barrage éponyme et de la station de traitement actuelle d’une capacité de 4.500 m3/heure, la réalisation de 9 châteaux et de 52.000 branchements.

La phase 2 du projet (Ziga II), lancée, il y a quelques mois, vient renforcer la capacité de traitement, par la construction d’une nouvelle station de 7.500 m3/heure.

Selon les initiateurs, grâce à cette seconde phase, il y aura la pose de près de 700 kilomètres de conduite de distribution à l’intérieure de la ville de Ouagadougou, la réalisation de 52.000 branchements privés.

AIB