La dixième édition du festival « Danse l’Afrique Danse » commence ce samedi à Ouagadougou, avec de belles affiches au programme, a-t-on appris auprès des organisateurs, à la veille de la manifestation.

L’initiative de cette triennale dont la 10e édition se tient jusqu’au 3 décembre, est de l’école de danse Irène Tassembédo (EDIT), en collaboration avec le Centre de développement chorégraphique (CDC) la Termitière et l’Institut français de Ouagadougou.

Le comité d’organisation a animé une conférence de presse en vue de présenter le programme et inviter la population à une participation massive.

Il en ressort qu’il est prévu plus de 40 spectacles gratuits auxquels prendront par environ 300 artistes, administrateurs, journalistes et professionnels venus de plus de 20 pays.

De l’avis des organisateurs, cette édition a pour particularité de faire tenir en une semaine, les figures emblématiques de la chorégraphie à Ouagadougou.

La coordinatrice générale du festival, Irène Tassembèdo dédie la présente édition du festival à toutes les victimes des violences des conflits et du terrorisme à travers le monde, en Afrique et au Burkina Faso.

Elle invite la population ouagalaise à une participation massive à ce festival libre et gratuit.

Pour sa part, le directeur artistique du festival, Salia Sanou, a confié que le programme de cette manifestation permettra à la population de dialoguer avec les artistes.

C’est l’Institut français de Paris qui a créé en 1995 la triennale « Danse l’Afrique Danse » dans le cadre du programme Afrique et Caraïbes en Créations.

Le festival vise à accompagner l’émergence des jeunes talents et le développement de la création chorégraphique sur le continent.

La manifestation est placée, cette année, sous le thème « Mémoire et transmission » et est placée sous le parrainage de Chantal Diallo, épouse du président de l’Assemblée nationale.

APA
Kaceto.net