Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est engagé en ce jour anniversaire de sa première année au pouvoir, « à respecter ses engagements », malgré la fronde sociale qui secoue son gouvernement depuis quelques mois.

« Je reste déterminé à respecter l’ensemble de mes engagements pour consolider le pacte de confiance que nous avons scellé ensemble », a écrit mardi après-midi, le président Roch Marc Christian Kaboré sur son compte twitter.

Préalablement, le président du Faso a remercié le peuple burkinabè pour lui avoir confié les destinées du pays, le 29 novembre 2015.

Cette élection de M. Kaboré a permis de renouer avec la normalité constitutionnalité, interrompue par une violente crise socio-politique, consécutive à la chute par la rue en octobre 2014, de son ex mentor Blaise Compaoré.

En une année de gestion, le chef de l’Etat a notamment pris des mesures telles que la gratuité de certains soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, la mise en œuvre de la loi 81, ayant permis de mettre fin à la différence salariale entre fonctionnaires titulaires et contractuels, le lancement de programmes d’adduction en eau potable, de construction de 5000 km de pistes rurales et d’insertion socioéconomique des jeunes.

Son défi le plus imminent reste la réussite de la conférence des bailleurs de fond, les 7 et 8 décembre prochain, devant financer le Programme national de développement économique et social (PNDES) pour les cinq ans à venir.

Toutefois, l’opposition politique dénonce régulièrement « l’inertie et les tâtonnements » du gouvernement face à une situation économique qu’elle qualifie de morose.

Notons également que depuis les avantages jugés colossaux accordés aux magistrats en avril dernier, le gouvernement burkinabè s’est mis à dos les syndicats qui défilent régulièrement pour obtenir une revalorisation salariale.

A la suite de son appel à la retenue en fin octobre, le chef de l’Etat a fait comprendre le 25 novembre à ses compatriotes, que « plus nous faisons les grèves, plus nous handicapons notre pays ».

Agence d’Information du Burkina