La Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) vient de bénéficier d’un financement de 3 milliards de FCFA avec la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, avons nous appris mercredi, auprès des responsables de la société.
Ce financement servira à mettre en œuvre un projet d’irrigation d’appoint dans les exploitations cotonnières et profitera dans un premier temps, à 1 000 producteurs et couvrira 3 000 hectares.

L’irrigation d’appoint est une méthode innovante qui consiste à capter les eaux pluviales dans un bassin construit sur la parcelle d’un producteur. Cette eau sera utilisée pour arroser le champ du producteur pendant les périodes critiques de croissance de la plante, telle que la montaison ou la floraison.

« Les changements climatiques caractérisés par une irrégularité de la répartition des pluies aussi bien dans le temps que dans l’espace, impactent négativement la production agricole en général, et celle du coton en particulier. La solution réside alors dans une bonne gestion des eaux de pluies sur la parcelle cotonnière », justifie le directeur général de la SOFITEX, Wilfried Yaméogo.

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative pour l’irrigation au Sahel de la Banque mondiale (2is), coordonnée par le Comité inter Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et qui ambitionne de doubler la surface irriguée au Sahel d’ici 2020.

L’initiative concerne six pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad).