Comptabilité mal tenue, des produits livrés pas conformes aux besoins exprimés et qui, en plus ne sont pas bien conservés, des infrastructures, équipements ne permettant pas de garantir une bonne gestion des stocks de produits, une faiblesse du mécanisme de recouvrement de la CAMEG entraînant un volume élevé des encours ; ce n’est pas tout, des postes de travail inadaptés entraînant un dysfonctionnement des services, des pièces justificatives des dépenses irrégulières, quant elles ne sont pas carrément inexistantes, etc., les conclusions de l’audit sur la Cameg sont accablantes.

Mené du 21 septembre au 18 novembre 2016 par une commission composée de Bonzi Biomon, Tiemtoré R. Isidore et Ouédraogo K. Olivier, tous Contrôleurs d’Etat et appuyés par une équipe pluridisciplinaire, d’inspecteurs techniques du ministère de la Santé, de Pharmaciens et d’Inspecteurs Vérificateurs du Trésor, l’audit a révélé les nombreuses dysfonctionnements qui entravent le bon fonctionnement de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG).
A la lecture du rapport du synthèse, on comprend mieux pourquoi cette boite traverse une crise depuis des mois.
Avec nos confrères de "l’Étalon Enchaîné"Kaceto.net publie (Documents joints à la fin de l’article) le premier volet du rapport de ce document transmis récemment aux autorités compétentes et dont les conclusions pèseront sans doute sur la suite de la crise qui oppose les deux camps à la direction de la Cameg

JV ; Kaceto.net