04 désormais ex militants du parti au pouvoir MPP ont été exclus du parti pour les violences dont ils ont fait montre le mardi 06 décembre. C’est la teneur du communiqué ci-bas que nous avons reçu à la rédaction de Kaceto.net

Dans la matinée et l’après-midi du mardi 06 décembre 2016, des manifestations d’une extrême violence ont été perpétrées dans l’arrondissement n°8 de la commune de Ouagadougou à la suite d’un vote de défiance à l’encontre du maire dudit arrondissement.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès condamne avec énergie cette dérive barbare antidémocratique qui est aux antipodes des valeurs républicaines prônées et défendues par le Parti.
Il exprime à toutes les personnes victimes de cette barbarie inqualifiable sa sympathie et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés

Il invite par conséquent les autorités compétentes à rechercher, poursuivre et sanctionner selon la rigueur de la loi tous les auteurs et complices de ces actes ignobles.

Pour sa part, le Mouvement du Peuple pour le Progrès prendra toutes les mesures nécessaires afin que tout militant dont la responsabilité est avérée dans la commission de cette barbarie soit sanctionné conformément aux textes fondateurs du Parti.

Au demeurant, et à titre conservatoire, les personnes dont les noms suivent sont exclues du Parti.
Ce sont :
 OUEDRAOGO Moussa, Secrétaire Général de la sous-section de l’Arrondissement n°8 ;
 ZONGO Mahamadi, Responsable au Contrôle et à la médiation de la sous-section ;
 ZONGO T. Omar, délégué du secteur n°36 ;
 OUEDRAOGO Sada, Responsable des Anciens du secteur n°35.

La direction nationale du Parti tient à rassurer les militants de sa fermeté sur le respect des valeurs de la démocratie, de la justice, des principes organisationnels et de la discipline.
Elle les invite par conséquent à la sérénité et la consolidation de l’esprit militant, afin de conforter le Mouvement du Peuple pour le Progrès dans la mise en œuvre des engagements pour lesquels le peuple lui a placé sa confiance.

Démocratie – Egalité – Progrès

Ouagadougou, le 07/12/2016
Dr Salifou DIALLO