Un an après leur première réunion, le Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a accueilli les ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel (Tchad, Mali, Burkina Faso, Mauritanie et Niger), lors de la réunion ministérielle UE-G5, la semaine dernière à Bruxelles.

L’UE et le G5 Sahel se sont engagés dans un partenariat pour « faire face aux défis et pour saisir les opportunités auxquelles la région doit faire face ».

« Les solutions, que ce soit du côté du développement, la création d’emplois - surtout pour la jeunesse - mais aussi sur la lutte contre le terrorisme, le trafic d’êtres humains, la migration irrégulière, passent uniquement par la voie de la coopération régionale entre vous et, de notre côté, passe par un fort partenariat entre l’Union européenne et les pays du G5 Sahel, de façon bilatérale et régionale », a déclaré Federica Mogherini.

Cinq points forts ont occupé la discussion entre l’UE et le G5 Sahel : la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali ; la préoccupation partagée sur la situation en Libye sur le contrôle et la gestion des frontières sud de ce pays (en matière de sécurité et de gestion des flux migratoires) ; la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel ; la question de la migration au Sahel sur tous les aspects ; et la question du développement, notamment la création d’emplois et de perspectives pour les jeunes.

Un fonds fiduciaire d’un montant de plus de 500 millions d’euros a été approuvé en faveur des pays du Sahel et du Lac Tchad, lors de la conférence de la Valette en 2015. Un travail commun UE-G5 Sahel a été intensifié pour « passer des plans d’action à l’action commun pour la sécurité et le bien-être de nos citoyens respectifs », a indiqué Federica Mogherini. Pour elle, il est essentiel de « régionaliser l’effort, c’est-à-dire d’aller au-delà de la présence que nous avons maintenant ».

L’UE envisage de renforcer la capacité des pays du Sahel en matière de sécurité et défense notamment dans les pays trois autres pays du G5, notamment le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie. Une discussion est prévue dans ce cadre, le 28 juin au Luxembourg.

Agence d’information d’Afrique centrale

Source/ Agence d’information d’Afrique centrale
Kaceto.net