Des parents qui battent les élèves afin qu’ils retournent en cours au lieu de manifester dans les rues ; des élèves qui s’organisent pour en retour battre les parents d’élèves, c’est le scénario qui s’est déroulé dans la ville de Niangoloko. De nombreux blessés et 15 motos détruites, tel est le bilan de ces échauffourées indignes d’acteurs de l’éducation nationale

C’est le 17 décembre que les parents ont battu les élèves, et deux jours après, ces derniers ont voulu se venger.
Les parents d’élèves entendaient surtout protéger les écoliers du primaire en empêchant les plus grands de perturber les cours. N’ayant pas réussi à les en dissuader de manière pacifique, ils ont dû user de la contrainte physique. Mais deux jours après, les élèves armés de lance pierres essentiellement, ont tenu à se venger. Des témoins de la scène qui se sont confiés à nos confrères du journal Le pays, disent que les jeunes étaient si nombreux et armés que les parents ont dû s’enfuir abandonnant, leurs motos qui seront détruites ainsi que celles des enseignants.

C’est donc une crise ouverte au sein de la population de Niangoloko et certaines voix parlent même d’instrumentalisation politique des jeunes pour semer la zizanie. Pour l’instant, les jeunes disent vouloir être libres de manifester quand ils le veulent sans que des parents d’élèves n’essayent de les en empêcher. Ils exigent aussi qu’aucun d’eux ne soit inquiété. Espérons qu’au retour des congés scolaires, les choses s’arrangent au plus vite, au risque pour beaucoup d’entre eux, de perdre une année scolaire.

Kaceto.net