2620 lampes énergétivores utilisées pour l’éclairage public dans la capitale burkinabè, seront remplacées dans un bref délai par des lampes économiques LED, avec à la clé, une économie énergétique annuelle de 1,77 Giga watts et de 216 millions de FCFA.

Le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Pr Alfa Oumar Dissa a procédé dans la soirée du mardi 10 janvier 2016, sur l’avenue N’Kwamé N’Krumah de Ouagadougou, au lancement des travaux d’installation des lampadaires à basse consommation dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Il s’agit pour ce projet de remplacer les lampes ou les lampadaires très énergétivores à haute pression de sodium de 250 watts et les lampes à mercure de 150watts par des lampes LED de 60 à 80 watts dont les performances s’améliorent de plus en plus, a expliqué M. Dissa.

Selon le ministre, au total 2620 lampes à LED, de haute qualité avec soixante mille heures de fonctionnement et un très bon flux lumineux, seront installées sur 34 avenues de Ouagadougou.

Ce qui permettra, a-t-il poursuivi, de faire une économie d’énergie de 1,77 Gw par an, un gain financier de 216 millions de FCFA par an et une réduction d’émission de CO2 de l’ordre de 1062 tonnes par an.

Les travaux d’installation des lampadaires à basse consommation dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, est un projet d’une valeur de 4,5 millions de dollars US, entièrement mobilisés grâce à l’appui de la Banque mondiale et de l’Etat burkinabè.

Le premier adjoint au maire de Ouagadougou, Moussa Belem a félicité le gouvernement pour ce geste.

Il a également souhaité que l’ensemble des 14 mille lampes de sa commune soient remplacées par des lampes économiques et que les rues dépourvues d’éclairage public soient aussi doter d’ampoules LED.

Enfin M. Belem a requis que les collectivités territoriales puisse bénéficier d’un transfert de compétences et de ressources afin d’assurer parfaitement la maintenance des équipements.

Le ministre Alfa Oumar Dissa a rassuré que d’autres initiatives seront prises pour le remplacement de toutes les lampes énergivores au niveau national.

M. Dissa a invité les hôteliers et les industriels à souscrire au concept de l’efficacité énergétique qui consiste selon lui, « à consommer juste la puissance qu’il faut et en gaspiller le moins possible ».

En outre, il a annoncé que son département compte distribuer des lampes économiques dans un ou deux arrondissements de Ouagadougou pour sensibiliser les populations sur leur utilité.

Le Burkina Faso qui connait un déficit énergétique de l’ordre de 110 MW, s’est résolument lancé dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Agence d’Information du Burkina