Les lampions se sont éteints sur la 25ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avec le sacre du cinéaste sénégalais Alain Gomis.

La cérémonie de clôture de la plus grande fête du cinéma africain a eu lieu ce samedi 04 mars 2017 au palais des Sports de Ouaga 2000, en présence du chef de l’Etat Burkinabè, Rock Marc Christian Kaboré et de son invité spécial, Alassane Dramane Ouattara le président de la Côte d’Ivoire. S’il est vrai que c’est Alain Gomis qui monte sur la plus haute marche du podium, plusieurs cinéastes ont été récompensés dont Appoline Traoré du Burkina dont le film "Frontières a fait une razzia de prix".
Le Fespaco réussit bien à Alain Gomis. En 2013, c’est lui qui avait soulevé le trophée de l’Etalon d’or de Yennenga avec son fil Tey. Le public Ouagalais et africain découvrait ce jeune cinéaste, visage poupin aux immenses talents. Une fierté pour le Sénégal, un pays sur lequel se sont braqués les projecteurs, ce qui avait conduit le président Macky Sall à faire quelque chose pour le cinéma sénégalais par a création d’un fond doté d’une enveloppe d’un milliard de F CFA destiné à soutenir la production. Aux dernières nouvelles, ce fond pourrait être porté à 5 milliards, preuves que le pays de la Terranga a pris à bras le corps les problèmes qui freinent le développement du 7è art.
En matière de création, il n’y a pas de mystère. Il faut des moyens pour atteindre la qualité et le Sénégal semble l’avoir compris.
Quant aux Burkinabè qui attendent l’Etalon d’or, depuis 1997, ils doivent encore patienter. La concurrence est rude et nos cinéastes ne se battent manifestement pas avec les mêmes armes. A la différence du football où l’équipe nationale engrange des résultats honorables en Coupe d’Afrique des nations, le cinéma burkinabè n’assure que le service minimum. Il est temps de réagir.

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Kaceto.net