Le ministre en charge des Affaires Etrangères, Alpha Barry a traduit mardi son admiration pour ses collaboratrices, mais également sa compassion aux veuves des soldats tombés sous le feu des terroristes.

A l’occasion de la commémoration anticipée, mardi, de la Journée Internationale de la Femme au ministère des Affaires étrangères, le ministre Alpha Barry a salué le mérite de ses collaboratrices.

« Il y a beaucoup de femmes responsables (ambassadeurs, ministres, en l’occurrence la ministre déléguée Rita Solange Bogoré, directrices générales, ambassadeurs adjoints) dans ce ministère. On ne peut que poursuivre cela, parce qu’elles sont compétentes. Je n’ai jamais souffert du problème de compétence d’une femme », a indiqué mardi, le ministre des Affaires Etrangères, Alpha Barry.

La journée internationale de la femme célébrée chaque année le 8 mars, trouve ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des lustres pour leur épanouissement.

Selon le ministre Alpha Barry, les femmes aux Affaires Etrangères travaillent beaucoup, raison pour laquelle il faut leur rendre hommage.

« C’est une façon de rendre hommage aux femmes du Burkina d’une manière générale. C’est aussi l’occasion d’avoir une pensée pour toutes ces femmes qui souffrent dans le Sahel en ce moment et aussi les femmes des soldats disparus dans le Nord de notre pays », a-t-il expliqué.

Les populations du nord du Burkina (Sahel) vivent présentement sous la crainte des attaques terroristes qui ont déjà tué plusieurs soldats ces derniers mois, rappelle-t-on.

Pour la porte-parole des femmes du département des Affaires étrangères, Conrad Nikièma, force est de constater que malgré le chemin tant parcouru et les efforts consentis, les femmes sont toujours victimes d’inégalités de tout genre sur le plan social, culturel, économique et politique.

« A côté de cela, nous relevons un des grands fléaux dont sont victimes les femmes à savoir les cancers gynécologiques. Nous devons unir nos énergies pour faire disparaître ces inégalités et injustice ainsi que les mortalités dues aux cancers dont sont victimes les femmes », a souligné Mme Nikièma.

Et de poursuivre : « Tout peut changer !!! Tout doit changer !!! Quand on y croit. Je dirai même comme le président Obama « Yes we can ».

Le thème choisi cette année au Burkina Faso pour la commémoration de la journée internationale de la femme est : « la valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ».

Selon elle, ce thème traduit la volonté du gouvernement du Burkina Faso, de placer la femme au cœur de ses préoccupations majeures à savoir la valorisation de l’image de la femme dans la société et sa contribution à la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).

Notons que la cérémonie a débuté par un don de sang, et a connu la présence de l’humoriste ivoirien Maréchal Zongo, déguisé en femme pour la circonstance.

Agence d’Information du Burkina