La Banque africaine de développement débloquera une enveloppe constituée d’un prêt et d’un don, d’un montant total d’environ 3,3 milliards de FCFA, pour le financement du Projet d’appui au développement de l’anacarde dans le Bassin de la Comoé ainsi que pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière (PADA/REDD+).

L’accord relatif au financement a été signé, le vendredi dernier, par Antoinette Batumubwira, représentante résidente de la BAD, au Burkina Faso, et Hadizatou Rosine Coulibaly (photo), la ministre burkinabè des finances. D’une durée de 5 ans, le projet vise principalement à contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural, à la diminution des émissions de gaz à effet de serre en s’appuyant sur les capacités de stockage de carbone de l’anacardier. Il concerne les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest du Burkina Faso, localisées dans le bassin de la Comoé. Son coût total est d’environ 6,4 milliards de FCFA.
Pour rappel, la BAD n’en est pas à son premier soutien à la filière anacarde burkinabè. L’institution financière avait déjà approuvé, en février dernier, un prêt et un don d’un montant total de 5,4 millions $ dans le cadre du PADA/REDD+.

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