Ils étaient plusieurs centaines, rassemblés à Kokologo le 14 juillet 2016 pour leur Assemblée Générale. Boukary Kaboré dit le lion, président de la section mobile des koglowéogos était présent, ainsi que les chefs koglowéogos de plusieurs localités.

« Les châtiments corporels vont continuer » ; c’est la décision prise par l’assemblée, malgré l’interdiction du ministre Simon Compaoré. Le groupe d’autodéfense envisage de diminuer les châtiments corporels pour éviter les accidents mais pas de les abandonner. Selon eux, c’est la seule solution pour pousser les voleurs et autres délinquants à dénoncer leurs complices. Les koglowéogos estiment d’ailleurs que cela a porté jusque-là beaucoup de fruits. Quant à ne plus percevoir d’amende auprès des voleurs appréhendés, la réflexion devrait se poursuivre encore quelques semaines au sein des groupes d’autodéfense de diverses localités pour parvenir à une position commune. Cette Assemblée Générale a été l’occasion pour les responsables Koglowéogos de refaire l’historique de leur organisation et précisément de l’implantation de ce groupe dans la province du Boulkiemdé et à Kokologo. Des chefs de la police et de la gendarmerie étaient attendus à l’Assemblée Générale mais n’ont pu finalement faire le déplacement.

Kaceto.net