En marge des mots qui saignent
Le trouble et nébuleux nous
Nous qui, en vérité, est mâchure du moi et du soi
La mélancolie n’a pas d’âge
Et l’enfance transmet le rêve à une autre époque
La douceur dans la voix ne saurait nier la dureté des endroits
Ni l’eau sale où sommeille la poésie
Et la mémoire est le contraire du rire
Et ainsi de la larme qui chemine dans les rides de la vieille
Et ainsi, de la fausse colère dans la voix du patriarche
Et ainsi renifle la narine de la veuve
En marge des mots qui saignent
Sayouba Traoré ; Journaliste, écrivain
Kaceto.net
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