La police municipale burkinabè est le secteur le plus corrompu au Burkina Faso, a révélé, vendredi, le rapport 2016 du réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC).
Ce rapport rendu public lors d’un point de presse précise qu’outre la police municipale, la douane et la gendarmerie nationale font partie des mauvais élèves.

L’enquête qui a couvert 14 villes du Burkina et a concerné 2 000 personnes révèle que pour 51,9% des enquêtés, la corruption a connu une baisse au Burkina. 81% des personnes enquêtées croient en la possibilité de réduire la fréquence du fléau de la corruption.

Depuis 2015, sous la transition, plusieurs actions ont été entreprises pour contrer la corruption au Burkina Faso où plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour.
En plus d’une loi anti-corruption, le gouvernement burkinabè a décidé de plafonner le seuil du délit d’apparence des fonctionnaires à 5% de leurs revenus licites et de leur interdire d’accepter des cadeaux dont la valeur excède 35.000 F CFA (53 euros).

Agence Xinhua