Le Président ivoirien Alassane Ouattara est attendu demain Lundi, à Ouagadougou, dans le cadre de la conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a-t-on appris auprès de la présidence du Faso.

Selon cette source, l’arrivée du chef de l’Etat ivoirien est prévue dans la matinée, aux environs de 8 heures, à l’aéroport international de Ouagadougou où il devrait être accueilli par son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

Le président Ouattara a été devancé dans la capitale burkinabè, par le Premier ministre (PM) ivoirien Mamadou Gon Coulibaly qui a atterri à Ouagadougou, dimanche après-midi.

Les deux personnalités vont prendre part au sixième sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les 17 et 18 juillet prochain dans la capitale burkinabè.

Il y aura d’abord, la réunion des membres de gouvernement des deux pays le lundi 17 juillet, suivie, le lendemain (Mardi 18 juillet), du sommet à proprement dit, en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

En prélude à cette importante rencontre bilatérale, le Premier ministre (PM) ivoirien, Mamadou Gon Coulibaly, a effectué une visite de travail, le vendredi 7 juillet dernier à Ouagadougou.

Le TAC est un cadre de concertation né depuis 2008 et qui rassemble annuellement les exécutifs des deux pays.

Il a vu le jour sous l’impulsion des ex-présidents ivoirien Laurent Koudou Gbagbo et burkinabè Blaise Compaoré qui avaient voulu par cet acte, renforcer l’axe Ouagadougou-Yamoussoukro.

Les réunions se tiennent alternativement dans les capitales politiques des deux Etats et permettent d’évoquer des sujets de développement concernant les deux pays.

Ainsi, les travaux du 5e TAC se sont déroulés les 28 et 29 juillet 2016 à Yamoussoukro, dans la capitale ivoirienne.

Les secteurs de coopération dans le cadre du TAC concernent l’économie, les infrastructures routières et ferroviaires, la défense, la sécurité, la libre circulation des personnes et des biens, l’intégration, l’agriculture, l’eau, l’élevage, la culture, etc.

Agence d’information du Burkina