Le président ivoirien Alassane Ouattara souhaite une matérialisation rapide des engagements pris par la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays, a-t-il déclaré lundi soir, à Ouagadougou.

Le président ivoirien présent dans la capitale burkinabè pour la 6e conférence au sommet du TAC, a reconnu qu’il y a eu des avancées notables dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè.

« Nous considérons que ce sommet puisse montrer aux populations que nous avançons », a affirmé Alassane Ouattara, en foulant le sol du pays des hommes intègres. Il a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, à l’aéroport international de Ouagadougou, lundi après-midi aux environs de 16 heures 20 minutes.

Pour le président Ouattara, des étapes ont été franchies dans le domaine du Traité d’amitié et de la coopération, mais il estime que les deux pays doivent faire davantage.

« Nous devons aller encore plus vite », a-t-il suggéré, avant d’indiquer que « je suis certain qu’avec mon frère le président Kaboré, nous ferons en sorte qu’il y ait une matérialisation des engagements pris par les deux gouvernements ».

Le chef de l’Etat ivoirien a aussi expliqué que les deux gouvernements se doivent de faire en sorte que le suivi des projets soit maintenu et que « les populations puissent bénéficier des progrès qui sont en cours dans les deux pays ».

Avant toute chose, Alassane Ouattara a remercié le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré pour « l’accueil particulièrement chaleureux chaque fois que nous arrivons à Ouagadougou ».

Il a rappelé qu’une forte délégation ministérielle ivoirienne est présente à Ouagadougou, avec à sa tête le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

De son avis, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso constitue « une forme achevée de coopération Sud-sud ».

Alassane Ouattara dit être certain que les choses continueront de s’améliorer au niveau de chacun des Etats.

« La sous-région traverse une période difficile et quand il y a une bonne entente entre les pays voisins, notamment entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui sont des pays frères, avec des liens très très anciens, avec des populations de part et d’autre de la frontière qui sont des frères et sœurs également, cela est à encourager », a-t-il confié.

La 6e conférence au sommet du TAC a débuté ce lundi matin avec le conseil conjoint des gouvernements ivoiriens et burkinabè qui ont adopté les travaux des experts des deux pays, tenus du 13 au 15 juillet.

La rencontre bilatérale prend fin ce mardi avec la signature des différents accords, en présence des présidents Kaboré et Ouattara.

Le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est un cadre de concertation né depuis 2008 et qui rassemble annuellement les exécutifs des deux pays.

Il a vu le jour sous l’impulsion des ex-présidents ivoirien Laurent Koudou Gbagbo et burkinabè Blaise Compaoré qui avaient voulu par cet acte, renforcer l’axe Ouagadougou-Yamoussoukro.

Les réunions se tiennent alternativement dans les capitales politiques des deux Etats et permettent d’évoquer des sujets de développement concernant les deux pays.

Les travaux du 5e TAC se sont déroulés les 28 et 29 juillet 2016 à Yamoussoukro dans la capitale ivoirienne.

Agence d’information du Burkina