Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo a effectué une mission de suivi de la campagne agricole 2017-2018, dans la région du Sud-ouest le vendredi 28 juillet 2017.

Le suivi de la campagne agricole du ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques Jacob Ouédraogo et sa délégation a commencé à Dano dans la province du Ioba.

A Bafor, localité située à 20 km de Dano, la délégation a visité une exploitation de 21 ha appartenant à Damonkilaï Somé.

Dans cette exploitation, il est produit du maïs, du sorgho, de l’arachide, du niébé, du coton et du soja.

Après cela, ils ont visité un champ de 15 ha de manioc à Djikando et une unité de transformation de manioc à Gaoua dans le Poni.

Pour le ministre, ce qu’il a vu sur le terrain lui donne de bons espoirs pour la campagne agricole en cours.

« Nous sommes venus voir les réalités et échanger avec les acteurs du milieu rural afin de trouver des voies et moyens pour vaincre leurs contraintes » a-t-il déclaré.

Il ajoute qu’il apprécie le travail fait dans les sites visités.

Le promoteur de l’exploitation de manioc emploie près de 120 personnes de façon permanente.

Pour le ministre, cela est une bonne démarche pour donner du travail aux jeunes et aux femmes.

En plus dans ce champ, il y a la pratique de nouvelles techniques culturales.

De ce fait, M. Ouédraogo pense qu’au regard de l’engagement de l’exploitant pour la terre, il est un modèle pour attirer ceux qui sont hésitants à venir dans la production agricole.

Dans la région du Sud-ouest, il y a des problèmes de manque de main d’œuvre pour le secteur agricole.

A ce sujet, le ministre pense qu’il faut une concertation afin de trouver des opportunités pour attirer les jeunes dans le domaine.

Le directeur régional de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques du Sud-ouest, Julien Ouédraogo pour sa part, a indiqué que la mission de suivi de la campagne est aussi une mission de vulgarisation de bonnes pratiques.

C’est ce qui a expliqué le choix de ces producteurs modèles pour les visites.

« Ce qu’ils ont fait peut être enseigné aux autres producteurs pour la prospérité de l’agriculture » a-t-il dit.

Selon le directeur régional, de manière générale dans la région, la pluviométrie s’est installée très tôt mais elle a connu des poches de sécheresse.

Les 20 premiers jours du mois de juillet, onze sur treize postes que compte la région étaient déficitaires.

Mais avec la reprise actuelle de la mousson, il nourrit l’espoir que la campagne sera bonne.

Il y a eu aussi des attaques de chenilles dans la première décade de juin. Mais selon le responsable régional de l’agriculture, la situation est maitrisée avec la mise à disposition des produits adéquats.

« Actuellement à Koper dans le Ioba où les attaques s’étaient exprimées, les semis ont repris leur développement normal » a-t-il signifié.

L’intervention de l’Etat a besoin de l’accompagnement du monde rural pour la résolution des problèmes.

C’est pourquoi Julien Ouédraogo a invité les acteurs à mettre les siens pour faire face aux difficultés comme par exemple les attaques des chenilles.

Par ailleurs, Il a déclaré que plus de 400 personnes ont été formées dans les villages par les services de l’agriculture qui peuvent aider les paysans dans la lutte contre les chenilles.

Le producteur de manioc Nahondomo Pallenfo a exprimé sa joie pour la visite des autorités.

« Le travail de la terre ne ment pas » dit-il.

Par ailleurs, il a confié qu’il est prêt à apporter son expertise à tous ceux qui sont dans le besoin.

Agence d’Information du Burkina