Trois ans après leur départ forcé du pouvoir, François Compaoré estime que lui et son frère Blaise Compaoré, « aurons toujours une place au Burkina Faso », afin de participer à sa construction.

« Mon cœur et une grande partie de ma famille sont au Burkina. Quand le temps sera venu et que les autorités trouveront nécessaire que nous soyons là, nous rentrerons », a affirmé François Compaoré, dans une interview publiée dans le Jeune Afrique du 24 au 30 septembre 2017.

« Il faut que nous puissions tous participer à la construction de notre pays. J’ai joué un rôle important. Mon frère (Blaise Compaoré) fait partie de la grande Histoire- L ’Histoire d’ailleurs lui rendra justice- et je pense que nous aurons toujours une place au Burkina Faso », a ajouté le frère cadet de Blaise Compaoré.

En rappel, M. Compaoré (alors au pouvoir depuis 27 ans) et plusieurs de ses proches collaborateurs dont François, ont été contraints à l’exil en octobre 2014 par la rue, opposée à la modification de la Constitution.

François Compaoré a confié à Jeune Afrique, vivre entre Abidjan et Paris. Il est nommément cité dans l’affaire Norbert Zongo, du nom du journaliste d’investigation assassiné en 1998, alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré.

« Le juge d’instruction a prononcé un non-lieu en 2006. S’il y a des éléments nouveaux et que j’obtiens la garantie d’un procès équitable, alors oui, je répondrais à la justice burkinabè », a déclaré François Compaoré à Jeune Afrique.

Agence d’Information du Burkina