Le Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN, société civile) a affirmé jeudi qu’il réalisera un sondage à propos d’un éventuel retour des ‘’exilés politiques’’ au Burkina Faso.

Selon le secrétaire général du Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN), Mahamadi Ouangrawa, il convient de sonder la population pour obtenir son avis sur le retour des anciens dignitaires du pays.

M. Ouangrawa qui s’exprimait à l’issue d’une conférence de presse, a en outre estimé qu’il est impératif de récupérer les fils et filles du pays, toute chose qui participe selon lui, à la réconciliation nationale au pays des Hommes intègres.

« Le MCREP-RN va conjuguer tous ses efforts pour la réinsertion de ces derniers au Burkina », a dit M. Ouangrawa.

Pour lui, des démarches vont être entreprises pour que ‘’les exilés politiques’’ puissent jouir de tous leurs droits de citoyens.

De son avis, ‘’les exilés politiques’’, pendant leur carrière ont participé à la vie politique de la nation et ont travaillé à réaliser le « Burkindi » et la stabilité sur le plan national ainsi qu’international, et doivent par conséquent revenir pour apporter leur touche à l’édification d’une cohésion sociale.

« Ils doivent revenir afin de vivre et mourir sur la terre qui les a vus naître et grandir et participer à une réconciliation durable », a ajouté Mahamadi Ouangrawa.

Il a par ailleurs expliqué que les anciens dignitaires du pouvoir déchu, ont choisi de partir sans effusion de sang, dans les heures chaudes de l’insurrection, ce qui témoigne d’après lui, de leur attachement au peuple burkinabè.

Le SG du Le MCREP-RN a enfin signalé, que des activités multiformes qui sont entre autres des rencontres avec les autorités coutumières, religieuses, administratives et les conférences vont être initiées par le mouvement afin que le retour des ‘’exilés politiques’’ soit une réalité.

En rappel, le président Blaise Compaoré et plusieurs de ses collaborateurs ont été contraints à l’exil en fin octobre 2014, au cours des journées insurrectionnelles qui ont fait une trentaine de victimes et d’innombrables dégâts matériels.

Depuis quelques semaines, son parti et des acteurs de la société civile exigent leur retour.

Agence d’Information du Burkina