Depuis le 23 octobre, se tient à Manille, aux Philippines, la 12ème réunion de la Conférence des Parties (CMS COP12) à la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), administrée par l’ONU Environnement.
Le Burkina y est représenté par Mme Ouédraogo/Bouda Germaine, Capitaine des Eaux et Forêts, Spécialiste de la Faune et de l’aménagement de son habitat, Point focal national de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage(CMS). Elle est également le point focal national de l’accord sur la conservation des Oiseaux d’eaux migrateurs d’Afrique-Eurasie( AEWA) et Coordonnatrice de la région Afrique de l’Ouest de l’Initiative Africaine de l’AEWA

“Leur Avenir est notre avenir. Développement durable pour la faune sauvage et les Etres humains”, tel est le thème sous lequel se tient, du 23 au 28 octobre à Manille, la 12ème Conférence Parties (CMS COP12) à la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), administrée par l’ONU Environnement.
Venus du monde entier, les experts et autres participants devront faire le point sur les politiques nationales visant les Objectifs du développement durable convenus par les Nations Unies en rapport avec la faune sauvage internationale.
Depuis des décennies, l’ONU comme les organisations de défense de l’environnement le répètent : l’avenir de l’homme est intimement lié à celui des autres espèces.

Préserver la biodiversité animale et végétale, c’est préparer pour les générations futures un monde de paix, leur assurer un avenir heureux.
Dans cette optique, les océans, les ressources marines jouent un rôle essentiel pour le bien-être humain et le développement social et économique. Reste que l’esprit prédateur de l’homme, sa volonté de puissance ne sont pas sans conséquences sur la survie des autres espèces. En l’occurrence, les baleines, les dauphins, les requins, les tortues marines et les dugongs , font face à la pollution, le bruit sousmarin, la surpêche et la chasse anarchique à la viande de brousse. D’où l’urgence pour les gouvernements de prendre des mesures visant à stopper toute action causant des dommages aux espèces
marines, protéger les écosystèmes terrestres et arrêter le déclin de la biodiversité.

Lors de cette Conférence, de grandes décisions dont l’objectif est aussi de protéger des espèces comme les félins, sont attendues . Les lions, les léopards les girafes, les guépards et les lycaons sont concernés.
Les oiseaux migrateurs ne sont pas non plus à l’abri d’une disparition. Un Groupe spécial intergouvernemental chargé de traiter leur cas devrait être constitué et faire des propositions dans un délia raisonnable.
Présente à cette Conférence, la capitaine des Eaux et forêts, Ouédraogo/Bouda Germaine, a signé, au nom du Burkina, le Mémorandum d’accord sur la conservation des oiseaux de proie migrateurs en Afrique et en Eurasie, devenant ainsi le 58è état qui s’engage à protéger par des lois cette espèce menacée de disparition. Ce n’est pas trop quand on constate surtout la quasi disparition des vautours de nos villes et campagnes.

JV ; Kaceto.net