Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté a révélé qu’une étude a été faite en vue de la mise en place d’un mécanisme d’appui à l’investissement de la diaspora ivoirienne.

"La dernière étude du consultant que nous avons reçus qui est complète, il y a de cela une dizaine jours. On a toutes les indications dedans pour mettre en place le mécanisme d’appui à l’investissement de la diaspora", a assuré le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur qui présentait, jeudi, le bilan des activités de son département.

Selon Issaika Konaté, ce mécanisme va permettre d’appuyer tous les Ivoiriens de la diaspora porteurs d’un projet créateur d’emploi et génératrice d’emplois. " Ce que l’Etat recherche à faire, c’est de mettre en place un mécanisme qui puisse aider ces Ivoiriens de l’extérieur porteurs de projets généralement en rapport avec le PND (Plan national de développement)", a-t-il commenté.

Sur la question, le directeur général a indiqué qu’une consultation doit se tenir les prochains jours avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

"Il y a du travail qui se fait derrière et il faut réfléchir à ce que ce mécanisme soit viable", a relevé M. Konaté qui a insisté sur la mise en place d’un plan de retour de la diaspora permettant de définir les rôles de tous les acteurs impliqués.

Un site de la cartographie de la diaspora ivoirienne en cours de réalisation avec l’appui de l’OIM va permettre de disposer de données fiables de la diaspora ivoirienne. Ce projet pilote sera étendu à trois pays, la France le Sénégal et les Etats-Unis.

Ce site, un organe fédérateur qui va permettre de recenser la diversité de la diaspora ivoirienne, a expliqué, M. Konaté, va permettre d’enregistrer les associations, les personnes physiques. "Ce site va nous permettre de recenser les différentes associations avant de leur proposer une méthode de regroupement", a-t-il souligné.

Les Ivoiriens vivant à l’extérieur sont estimé à 1,2 million. La diaspora ivoirienne représente 1,1% du produit intérieur brut (PIB) pour dans transferts de ressources de 200 milliards de francs CFA.

Agence ivoirienne de presse