Les acteurs de la filière sésame du Burkina Faso veulent entreprendre des réformes afin de s’imposer sur le marché international, a appris APA auprès de la faîtière interprofession sésame du Burkina Faso (INTERSEB).

Le sésame, deuxième produit agricole d’exportation après le coton, est une filière porteuse dans les activités économiques du Burkina, rapportant entre 2010 et 2016 plus de 350 milliards de FCFA au Burkina Faso.

Le volume de sésame est passé de 58 500 tonnes en 2011 à 171 500 tonnes en 2015. Ces performances placent le Burkina Faso au quatrième rang mondial des pays exportateurs de sésame, après l’Ethiopie, l’Inde et le Soudan.

Consciente de la pleine expansion de la filière et de la non maîtrise des normes et exigences de qualité qui jouent négativement sur la compétitivité sur le marché international, l’INTERSEB veut apporter des réformes dans la structuration du circuit de commercialisation et améliorer les cadres de collaboration entre les différents acteurs de la chaine de valeur.

L’objectif affiché reste de promouvoir l’image du sésame du Burkina Faso sur le marché international.

Pour la campagne 2017-2018, elle a fixé le démarrage de la collecte et de la commercialisation à partir du 1er décembre 2017 et interdit les achats au bord des champs pour les sociétés exportatrices de sésame tout en mettant en place un comité de réflexion pour proposer des prix plancher en début de chaque campagne.

Conscient de la potentialité de la filière, le gouvernement a retenu le sésame comme filière prioritaire dans le cadre global de sa politique de diversification agricole et s’est engagé à soutenir la filière dans la recherche, la production, la transformation et la commercialisation.

APA