Dans le cadre des festivités du 11 décembre 2017, le Secrétariat permenant du Conseil national de lutte contre le sida, en collaboration avec le Secrétariat permenant du 11 décembre, organisent du 7 au 11 décembre, une caravane de sensibilisation contre le VIH-SIDA, la drogue, les groesses non désirées et les mariages forcés dans la région du Sud-Ouest

Le 7 décembre à Dano, chef-lieu de la province du Ioba, en présence du secrétaire permanent du 11 décembre, Khalil Bara, et du haut commissaire de la province Pagnon Bado, par ailleurs président du comité provincial de lutte contre le Sida, la cérémonie de lancement de la caravane a eu lieu et est placée sous le thème : "Responsabilité parentale et valeurs culturelles pour une jeunesse responsable, citoyenne et consciente". D’autres fléaux comme les grossesses non désirées ainsi que les mariages précoces sont concernés par la caravane.
Le choix de la province du Ioba se justifie par le fait que c’est là qu’on enregistre le plus fort de taux de prévalence du VIH-Sida, soit 2,2% contre 0,89% au plan national
Au menu de la cérémonie de lancement qui a mobilisé du monde, des Sketchs sur le VIH/Sida, des prestations d’artistes ainsi que des jeux questions réponses auxquelles les meilleurs répondants sont repartis les mains pleines de cadeaux. "Une province sans Sida, sans grossesses non désirées et sans mariages précoces", c’est désormais le défi que se sont lancés les autorités de la localité en initiant la caravane.
Le haut commissaire de la province Pagnon Bado se dit très heureux que la ville de Dano ait été choisie pour abriter le lancement. Conscient des ravages que causent les Maladies sexuellement transmissibles, il dit compter sur la jeunesse qui serait la couche sociale la plus touchée par la pandémie du SIDA.
A propos du thème choisi, il le juge bien à propos car "le VIH-SIDA est un phénomène où chacun doit jouer sa partition afin qu’il ne puise plus faire des ravages", a t-il conclu.

Quant au secrétaire permanent du 11 décembre, Khalil Bara, il estime que le Sud-Oust avait besoin d’une activité comme la caravane parce qu’elle permettra "de sensibiliser la jeunesse de la région contre ce fléau que représente le VIH-SIDA