Le nouveau gouvernement rendu public dimanche soir au Tchad est marqué par une forte réduction du nombre de portefeuilles ministériels, la taille du gouvernement toujours dirigé par le premier ministre Pahimi Padacké Albert, passant de 38 à 22 ministres et deux secrétaires d’Etat.

Ce remaniement intervient dans un contexte de crise économique marquée par la chute du prix du baril du pétrole qui a amené le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, à fusionner des départements ministériels et se séparer de certains ministres considérés comme étant des ténors.

C’est le cas des ministres Ahmat Mahamat Bâchir (sécurité publique), professeur Mackaye Hassane Taïsso (enseignement supérieur), Pr Ahmat Mahamat Hassane (justice), Bachar Ali Souleymane (administration du territoire), Brahim Hissein Taha (Affaires étrangères).

La diplomatie tchadienne est désormais confiée à l’ambassadeur Mahamat Zène Cherif, qui avait occupé longtemps le poste de représentant du Tchad auprès des Nations unies.

Le ministère en charge des transports aériens est rattaché aux infrastructures, la communication associée aux postes, l’administration du territoire rejoint la sécurité publique, tandis que le tourisme et l’artisanat sont fusionnés à la jeunesse, culture et sports.

Le ministère des Mines hérite du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé.

Huit secrétariats d’Etat sont supprimés et seuls les départements des Affaires étrangères et l’Education disposent de secrétariats d’Etat.

AFP