Le Groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a organisé une conférence de presse le mardi 16 janvier 2018 au siège du parti. Occasion pour les députés de rendre compte à leurs militants de leur participation aux différentes activités à l’Assemblée nationale. Puis se sont exprimés sur les sujets qui défraient la chronique

14 lois, 05 résolutions, 04 questions d’actualité, 08 questions orales, une question écrite transmise au gouvernement, tel est le bilan de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale présenté par les responsables du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès.
Le président du groupe parlementaire CDP, Blaise Sawadogo et ses camarades ont rappelé que cette session a permis d’adopter entre autres, le projet de loi de finance pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2018, ainsi que le projet de loi portant programmation militaire quinquennale de la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2022 pour la réforme des forces armées nationales.
Le bilan établi, les premiers responsables du groupe parlementaire CDP ont rassuré leurs militants de leur participation active au cours des travaux de cette session avant de conclure que « De notre point de vue, cette session a été fort productive de par la pertinence des lois votées, l’importance stratégique des acteurs ciblés par les enquêtes parlementaires et l’intensité des travaux ».

Le groupe parlementaire du CDP s’est par ailleurs dit préoccupé par l’actualité nationale notamment la crise que traverse le système éducatif burkinabè, et la mise en place du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS).
En ce qui concerne la grève des enseignants, Blaise Sawadogo a précisé que « les enseignants sont dans leur rôle et ils posent des problèmes objectifs qui nécessitent des réponses objectives ». Alors que les négociations entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation nationale trainent à aboutir, le président du groupe parlementaire CDP a rappelé le slogan de campagne du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en 2015. « Quand ils battaient la campagne, ils disaient qu’ils étaient la solution, donc ils ont la solution à ce problème ».

50 milliards de FCFA, c’est la somme que coûterait à l’Etat burkinabè si la
Plateforme des enseignants est devait être satisfaite selon le premier ministre. En guise de solution à la crise de l’éducation, Blaise Sawadogo se voit plus disponible à résoudre ce problème en 2020. « En 2020, si des situations pareilles se présentent, nous allons répondre de manière responsable car en 2020 nous serons au pouvoir » a-t-il martelé. Quant à la mise en place du HCDS, les députés du groupe parlementaire CDP restent pessimistes car pour eux, « C’est une institution de trop et cette structure ne règlera en rien les problèmes que connait le Burkina Faso ». En lieu et place du HCDS, Blaise Sawadogo et ses camarades invitent le président du Faso à enclencher un dialogue politique qui conduira à la réconciliation nationale, seule voie viable pour résoudre les problèmes auxquels notre pays est confronté.
Si une certaine opinion pense qu’il y a une crise interne au CDP, Blaise Sawadogo quant à lui reconnait qu’il y a des difficultés et non une crise et cela se justifie par les différentes péripéties que le parti a traversées. Selon lui, ces difficultés seront surmontées pour permettre aux militants du pari de rester unis pour la conquête de 2020. « A l’heure où je vous parle, Achile Tapsoba président par intérim du CDP, Léonce Koné et Edie Komboégo sont en concertation », a-t-il révélé.
Les députés du groupe parlementaire CDP ont rassuré leurs militants qu’ils vont continuer leur combat à l’Assemblée nationale en cette année 2018, en s’attaquant aux textes qui posent problème sur la participation de certains de leurs militants aux élections.

M’pempé Bernard HIEN
Kaceto.net