La salle de conférence de l’Institut de formation ouverte à distance, a abrité le 12 mars l’ouverture de l’atelier technique d’élaboration des documents de proposition de projet du second impact. Cet atelier qui va durer 5 jours aura pour objectif, l’élaboration des documents préliminaires des projets qui entreront dans le second compact du Burkina

Selon le coordonnateur national de l’unité de coordination du second compact, Samuel Kaboré, les projets qui vont composer le compact seront dans quatre domaines : le développement des capacités institutionnelles et humaines ; l’offre en électricité ; le transport et la distribution de l’électricité aux consommateurs. Comment favoriser l’accès à l’électricité distribuée aux consommateurs et comment valoriser cet électricité ? Pour ce qui concerne le domaine de la composition du compact, le coordonnateur national pense que « tant que l’électricité ne sera pas valorisée, la question de sa participation à la croissance économique, la réduction de la pauvreté reste encore à venir. Donc, il faut que les entreprises et les ménages puissent valoriser cet électricité ».
Le coordonnateur du projet souligne toutefois que le document qui sortira de ces échanges est un document préliminaire qui sera soumis en discussion avec le Millénium challenge corporation (MCC) et des ajustements y seront apportés éventuellement. « À l’issu de cette concertation avec le MCC, il y aura un atelier national sur les projets avant de les soumettre au gouvernement du Burkina et c’est suite à cela que le document sera proposé officiellement comme projet du second compact » a-t-il dit, insistant sur les critères qui tiennent à cœur les Américains dans l’acceptation du MCC. Un des critères clés étant que chaque projet ait une rentabilité économique d’au moins 10%. "Donc, avant de proposer des projets, nous devrons faire des analyses économiques pour les évaluer", a t-il insisté. Il a d’ailleurs indiqué que la quatrième phase du MCC sera d’évaluer les avantages qui peuvent être tirés des projets.