Les candidates aux premières élections sénatoriales ivoiriennes de ce 24 mars, au nombre de 11, représentent 9,48% sur un total de 116 candidats, en termes de nombre de dossiers validés par la Commission électorale indépendante (CEI).

La CEI a reçu au total les dossiers de 121 candidats dont 13 femmes contre 108 hommes. Sur les 33 circonscriptions électorales (31 régions et les deux districts), les régions de la l’Agnéby-Tiassa et du Guémon compte le plus grand nombre de femmes candidates, soit huit candidates pour chacune de ces circonscriptions.

Les sénateurs seront élus sur une liste bloquée - chaque liste comportant deux candidats-, à un tour dans chaque district autonome et région, par un collège électoral composé des députés, conseillers de districts autonomes élus, conseillers régionaux, conseillers municipaux à l’exception de ceux figurant sur une liste de conseillers de district autonome élus.

Chaque région sera représentée par deux sénateurs. Ainsi, les 66 personnalités qui seront élues lors de ces élections constitueront les deux tiers du sénat, deuxième Chambre du parlement ivoirien à côté de l’Assemblée nationale. Le troisième tiers des membres de cette institution seront désignés par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Leur mandat prendra fin en 2020.

Quant au collège électoral, il compte 7010 électeurs sur toute l’étendue du territoire national. La région du Poro vient en tête avec le plus grand nombre d’électeurs (345), suivi du Gbèkè (310). La circonscription du N’Zi ferme la marche avec 117 électeurs.

AIP