Afin de donner des chances aux élèves brillants, mais de famille, modeste, de poursuivre de bonnes études, l’ISME a décidé de leur octroyer des bourses dès maintenant, sous réserve de l’obtention du BAC

L’Institut supérieur de management et d’entrepreneuriat (ISME) a lancé samedi 09 juin dans ses locaux, un programme de remise de bourses à de futurs bacheliers de la session 2018 au cours d’une cérémonie en présence du Pr jules Ilboudo, conseiller technique du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation représentant le ministre parrain de la cérémonie ; du président du conseil d’administration de l’institut, Nabi Issa Coulibaly ; du directeur académique de l’institut, Claude Wetta ; des étudiants de l’institut ainsi que des élèves venus de divers lycées de la place.
D’après le président du conseil d’administration de l’ISME, Nabi Issa Coulibaly, ce programme qui est à sa première édition, va consister à recenser les meilleurs élèves candidats à la bourse qui leur sera accordée pendant et après leur formation.
« L’objectif général du programme est de permettre à des bacheliers/ étudiants brillants issus de famille modeste, de poursuivre des études supérieures grâce à des bourses d’excellence dont la finalité est de créer un emploi pour eux et pour d’autres personnes », a-t-il confié.

Grâce au programme, les bacheliers pourront valoriser leur intelligence en poursuivant leurs études supérieures dans une école de référence, pendant que les entreprises et organisations auront l’opportunité de valoriser leur responsabilité sociale orientée vers l’éducation. Selon toujours le président du conseil d’administration de l’ISME, il est prévu 70 bourses avec des avantages allant de la réduction tarifaire jusqu’à la formation en entrepreneuriat. « Avant la rentrée, nous avons programmé une participation gratuite à l’atelier de préparation morale et psychologique pour réussir à l’examen du BAC ; puis une réduction de 50% des frais de scolarité, ou l’équivalent d’un forfait de 200.000 F CFA ; l’octroi d’un ordinateur portable aux 10 inscrits ayant les meilleurs moyennes", explique Issa Coulibaly.
Dans les détails, les étudiants ayant bénéficié de la bourse pourront participer gratuitement à quatre grands séminaires de formation hors programme académique, auront une rencontre one to one avec un entrepreneur modèle, un directeur général de banque/ ou d’assurance et deux séjours en entreprise. Ce n’est pas tout. Il est prévu pour eux une subvention pour un voyage d’immersion en anglais au Ghana et à la fin de la formation, ils pourraient bénéficier du fond ISME Startup pour lancer une activité génératrice de revenus.
Sur la sélection des futurs bénéficiaires de la bourse, l’Institut dit avoir identifié 20 établissements d’enseignement secondaires situés sur un rayon de 10 km de l’Institut car d’après elle, la distance devient de plus en plus un critère d’appréciation des conditions d’études. Dans chaque établissement, les 20 meilleurs élèves seront retenus selon le classement du dernier examen blanc ou la moyenne annuelle avec une attention particulière sur le français et les mathématiques. « Les avantages de la bourse seront effectifs une fois le baccalauréat obtenu », a précisé Nabi Issa Coulibaly PCA de ISME, autrement dit, l’octroi effectif de la bourse est conditionné à l’obtention du baccalauréat.

Pour le représentant des futurs bénéficiaires de la bourse, Ilboudo Joël, cette initiative est plus qu’encourageante. « Franchement, nous sommes content, de ces bourses qu’on nous a octroyées sous réserve de l’obtention du BAC, parce qu’elles nous offrent plusieurs possibilités de bénéficier d’une formation de qualité au sein de l’ISME", a t-il commenté.
Quant au représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, il a également féllicité l’initiative de l’ISME parce qu’elle correspond à l’un des objectifs du ministère. « Aujourd’hui, le Burkina Faso est confronté à un problème de chômage qui frappe plus les jeunes en raison du manque d’adéquation entre la formation et les besoins de l’emplois, d’une part, et du fait que ceux qui sortent des écoles professionnels ne sont pas capables de s’auto employer", a t-il expliqué. Pour lui aussi, l’initiative de l’ISME est à saluer à sa juste valeur.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net