La demande de liberté provisoire en faveur du Général Djibrill Bassolé incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre 2015, a été rejetée ce vendredi par la chambre criminelle de la cour de cassation de Ouagadougou, a appris APA auprès de ses Avocats.

La demande de liberté provisoire en faveur du Général Djibrill Bassolé incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre 2015, a été rejetée ce vendredi par la chambre criminelle de la cour de cassation de Ouagadougou, a appris APA auprès de ses Avocats.

La Cour a jugé le pourvoi en cassation des avocats de Djibrill Bassolé « recevable dans la forme, mais irrecevable dans le fond ».

Les avocats du Général avaient introduit une requête devant ladite Cour, « pour violation de droits dans la procédure »

« Au fond, la Cour pense que ce que nous invoquons comme violation de lois n’est pas fondée. C’est pourquoi la Cour a rejeté », a a expliqué Me Dieudonné Bounkoungou, l’un des avocats de Bassolé.

Les responsables du tribunal militaire de Ouagadougou projettent de tenir le procès sur le coup d’Etat de septembre 2015, avant la fin de l’année 2016.

Avec Bassolé, sont encore incarcérés, le Général Gilbert Diendéré l’ancien patron du Régiment de sécurité présidentielle (Rsp) de Blaise Compaoré et son successuer, le Colonel Bouréima Kéré.

Source APA