Le lancement officiel des activités du Forum de l’alternance citoyenne (FORAC) a eu lieu le samedi 14 juillet 2018 à Ouagadougou. C’est à travers un panel débat que les premiers responsables de cette structure qui se réclament de la société civile l’ont présentée au public.

C’est le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) qui a servi de cadre pour la première activité du FORAC. « Le FORAC est un mouvement citoyen à caractère associatif ». C’est la description que l’on peut retenir de cette nouvelle organisation de la société civile. En lançant ce mouvement, les premiers responsables disent faire le constat selon lequel, « l’alternance au Burkina Faso n’a pas apporté de solutions aux préoccupations des populations ». Face à cette situation, il faut travailler à la survenue d’une alternative a expliqué Siaka Coulibaly, l’un des responsables du FORAC.

En ce qui concerne les champs d’action du Forum de l’alternance citoyenne, Evariste Konseibo qui en est le porte-parole a laissé entendre que le FORAC va s’investir aussi bien sur les plans politique, économique que social ». Déjà, Evariste Konseibo et ses camarades se sont prononcés sur la grogne sociale et la situation sécuritaire dans la partie Nord du Burkina Faso. Pour ce qui est des examens scolaires au Nord, Evariste Konseibo estime "qu’il n’y a pas de raisons que les examens ne puissent pas se tenir sur une partie du pays alors que le gouvernement a la légalité et la légitimité
requises ». Avant de déplorer que « le Burkina Faso est en train de perdre sa souveraineté sur son territoire ».

Plusieurs communications étaient au programme du panel qui a consacré le lancement officiel des activités du Forum de l’alternance citoyenne. Il s’agit entre autres
de la « Démocratie numérique, Economie numérique et les réseaux sociaux », « l’Energie et l’environnement », « la politique de gouvernance », « la question des burkinabè de la diaspora ». Les panélistes étaient composés d’hommes politique notamment des députés, des anciens ministres et des experts.