L’Assemblée nationale a adopté lundi, un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de services IJARAH, conclus entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID), pour le financement de la construction d’une centrale électrique de 50 mégawatts à Kossodo (Ouagadougou), a-t-on constaté.

Le projet vise à accroître l’offre d’énergie par le renforcement des capacités de production nationales, en vue de faire face à une demande sans cesse croissante.

Le coût global du projet est à estimé à 62 milliards 750 millions FCFA et l’exécution prendra cinq ans.

Le ministre en charge de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo qui répondait aux questions des députés, a rassuré que le projet sera bien suivi.

« Nous vous rassurons que rien n’a été bâclé et même la BID a demandé à ce qu’on mette en place, une équipe projet pour faire en sorte que l’investissement soit rentable », a-t-il indiqué.

Au cours cette séance plénière, les 107 députés présents sur les 127 ont également adopté à l’unanimité un autre projet de loi, portant autorisation de ratification de l’accord de prêt entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement, pour le deuxième financement additionnel du projet d’appui au secteur de l’électricité.

L’objectif de ce projet est de « renforcer l’offre et la sécurité de l’approvisionnement en électricité et d’accroître l’accès des populations rurales à l’électricité ».

Il s’agit également d’ « assurer une meilleure utilisation de l’énergie électrique et d’améliorer la gestion du sous-secteur de l’électricité ».

Le projet va spécifiquement renforcer les capacités de production du pôle régional de production de la SONABEL avec la mise en place à Fada N’Gourma, d’une capacité additionnelle de production thermique d’une puissance de 7,5 MW.

Il vise aussi à réaliser des investissements physiques permettant d’étendre la couverture électrique à 207 localités rurales en vue de l’accroissement de l’accès des populations des zones rurales à l’électricité.

Le projet placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Energie va coûter environ 49,131 milliards de FCFA avec une contrepartie nationale de 797,9 millions de FCFA financée par le budget de l’Etat.

Ouverte lundi dernier, la première session extraordinaire de l’année 2018, connaîtra l’examen de plusieurs projets de loi dont le Code électoral.

Agence d’Information du Burkina