"Contribuer à l’amélioration des conditions socio économiques des populations et au renforcement de la sécurité des personnes et des biens", c’est ce qui a motivé la création de « Faso solidaire », une association apolitique à but non lucratif créée le 1er avril dernier. Hier 13 août, elle a officiellement lancé ses activités à Ouagadougou à l’occasion d’une conférence de presse

A en croire le président national de cette association, Hamado Ouédraogo, "Faso solidaire" est composée d’hommes et de femmes qui entendent lutter contre l’insécurité par la responsabilisation des jeunes, renforcer les capacités des producteurs agro silvo pastoral, promouvoir le transfert des technologies aux populations rurales, faciliter la formation et le suivi évaluation des programmes et projet de développement et encourager la diversification des activités génératrices de revenus. Bref, contribuer à la protection des droits humains.

Pour y parvenir, "Faso solidaire" mettra l’accent sur les actions en faveur de la décentralisation, le civisme, la sécurité alimentaire, l’éducation, l’hygiène et assainissement et la gouvernance, a expliqué Hamado Ouédraogo.
Il a ensuite confié que l’association s’est dotée d’un plan d’action triennal 2018-2020 décrivant la vision de celle-ci et dans laquelle on y trouve des actions menées au profit des filles mères et déscolarisées, des actions dans le domaine du civisme et de la citoyenneté en milieu scolaire, des appuis en équipements et matériels médicaux à des centres de santé, de même que des soutiens en fournitures scolaires, le parrainage des orphelins et enfant vulnérables.

L’association "Faso solidaire" a une représentation à Montréal au Canada et a déjà entamé des démarches auprès du gouvernement canadien pour la reconnaissance officielle. Face aux journalistes, le président de Faso solidaire a insisté sur la raison d’être de l’association. "Nous sommes là pour poser les jalons dans le but de participer au développement de notre pays. A long terme, "Faso solidaire" va mettre en place un centre de réinsertion professionnelle au profit de ceux qui font partie des couches vulnérables de notre société, sans oublier l’éducation scolaire des enfants dont les parents n’ont pas les moyens".

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net