A cinq jours de la manifestation prévue par le chef de file de l’opposition politique, le mouvement citoyen pour la démocratie (MCD) s’insurge contre ce qu’il qualifie de propagande mensongère contre les leaders de l’opposition orchestrée par les partisans de la majorité présidentielle

Le 29 septembre 2018, les forces vives de la nation sur l’initiative de l’institution chef de file de l’opposition Burkinabè (CFOP) organise une journée nationale de protestation démocratique. Activité totalement légale et démocratique, cette journée de protestation qui se tiendra à la place de la révolution de Ouagadougou prendra la forme d’une marche meeting dans la ville de Ouagadougou. Cette nouvelle dynamique adoptée par le CFOP à mi mandat du président Roch Marc Christian Kabore répond à l’objectif de dire non à la mal gouvernance du pays par le pouvoir MPP avec son corollaire de maux : insécurité sans précédent sur l’ensemble du territoire national, chômage des jeunes, la corruption, la morosité du secteur de l’économie, la déliquescence du secteur de l’éducation, le manque d’équipements adéquats pour les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme...
Depuis l’annonce par le CFOP de mettre en œuvre ce droit reconnu par la constitution, loi fondamentale de notre pays, la majorité présidentielle et ses relais satellites se sont lancés dans la délation à l’égard des leaders de l’opposition politique notamment Zéphirin Diabré, et Eddie Komboigo. Mieux, une propagande mensongère a pignon sur rue pour décrier le bien fondé de cette journée nationale de protestation démocratique. Le Mouvement Citoyen pour la démocratie (MCD), organisation de la société civile Burkinabè, s’insurge contre ces actes anti démocratiques. Cette posture au relent dictatorial adoptée par la majorité présidentielle et ses relais, est l’expression de la remise en cause actuelle des libertés démocratiques et syndicales décriée par les organisations de droit de l’homme au Burkina Faso et les organisations authentiques de masse. Le CDP est un parti politique légalement constitué et reconnu selon les règles en vigueur en la matière au Burkina Faso. La présence du CDP au sein du CFOP est tout aussi un acte légal conférée par notre loi fondamentale qui donne la possibilité à toute organisation politique non membre de la majorité présidentielle de s’affilier à l’institution chef de file de l’opposition. La peur bleue de la majorité présidentielle de la journée nationale de protestation démocratique ne devrait en aucun cas justifier la propagande mensongère à l’égard de leaders de l’opposition politique. Les rumeurs savamment orchestrées faisant cas d’un plan de déstabilisation du pays par le CDP et son président Eddie Komboigo à travers la journée nationale de protestation des forces vives sont en réalité le signe d’un pouvoir en place frileux, qui panique face à l’expression d’un droit démocratique des populations. La majorité au pouvoir a décidé à tout point de vue de cacher les tares de sa gestion par des boucs émissaires qui sont Eddie komboigo, Zephirin Diabre, le CDP, l’UPC et le CFOP.
Les Compatriotes burkinabè ne sont pas dupes, ils sauront faire la différence entre le bon grain de l’ivraie.
Le MCD, organisation respectueuse des règles de l’État de droit, appelle les populations à la sérénité et à participer massivement à la marche meeting organisée le 29 septembre 2018 par les forces vives de la nation dans le cadre de la journée nationale de protestation démocratique contre la gouvernance approximative actuelle du Burkina Faso.

- non à la délation dans le débat démocratique.
- vive l’État de droit et la valorisation des libertés démocratiques et syndicales.

Lundi, le 24 septembre 2018

Mouvement Citoyen pour la démocratie (MCD)
Sylvain Ouedraogo (Porte Parole)