Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré estime que la transformation locale du coton burkinabè et africain peut être source de création d’emplois et une façon de réformer les économies des pays producteurs de cette matière première.

« Si nous voulons réformer notre économie, il faut que nous soyons maîtres de nos matières premières à travers leur transformation locale », a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè dont les propos sont rapportés dans le quotidien public Sidwaya, s’exprimait, jeudi, à l’ouverture du premier Salon international du coton et du textile (SICOT) qui se déroule du 27 au 29 septembre 2018 à Koudougou (ville située à environ 100 km à l’ouest de Ouagadougou).

Pour Roch Marc Christian Kaboré, le coton joue un rôle majeur dans les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest et contribue pour une grande part à la formation de leurs Produits intérieurs bruts (PIB) et participe grandement à la lutte contre la pauvreté.

Toutefois, le président du Faso a rappelé que la dynamisation de l’industrie textile en Afrique soulève plusieurs questions en amont.

Il a cité, entre autres, les problématiques liées au développement des industries connexes pour les produits dérivés du coton, l’accès aux financements et aux marchés, l’insuffisance d’une main-d’œuvre locale qualifiée et adaptée, et la qualité des facteurs de production notamment l’énergie.

Placée sous le patronage du président du Faso Roch March Christian Kaboré et sous le parrainage du président de la commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, la 1ére édition du SICOT a tenu ses promesses en réunissant plus de 1000 participants venus de par le monde.

Le thème de la présente édition du Salon est : « La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses ».Durant trois jours, les participants vont évoquer les questions liées à la transformation du coton, à son industrialisation, à son financement et à ses débouchés commerciaux.

Le SICOT se veut être le rendez-vous annuel des producteurs et professionnels de toute la chaine du coton et du textile burkinabè et africain.

Au Burkina Faso, le coton constitue le deuxième secteur pourvoyeur de devises et plus de 4 millions de personnes vivent des revenus engrangés par la filière.

Agence d’information du Burkina