Le congrès du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme(RDS) de sa Majesté le Dima de Boussouma, n’a pas pu se tenir ce samedi, parce que les congressistes se sont donnés en spectacle avant de mettre en place un bureau de crise qui devrait aplanir les divergences d’ici à deux mois.

Samedi matin au congrès du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS), certains militants se sont vus refuser l’accès à la salle, a constaté un journaliste de l’AIB.
Se sont ensuivi des incessants va-et-vient et des tractations pour calmer les esprits.
Pour l’ex (c’est selon) secrétaire général du RDS Karim Ouédraogo, par ailleurs, maire de Bousouma (Centre-nord), le congrès a été convoqué sur de « fausse base » et c’est ce qui explique selon lui, ce remue-ménage. « Ce congrès a été dénoncé parce qu’il a été annoncé par une simple parution dans la presse et les gens n’ont pas été convoqués avec des notes comme ça devrait se faire », a dit M. Ouédraogo aux journalistes.
Aussi, poursuit-il, « nous constatons avec vous, l’absence de sa Majesté (Le Dima de Boussouma), l’unique élu national du parti qui n’a pas certainement été contacté ».
Finalement, un bureau de crise a été mis en place pour « prendre des bonnes dispositions pour convoquer le congrès », a assuré Karim Ouédraogo.
Le bureau provisoire, composé de cinq membres avec à sa tête Karim Ouédraogo, dispose de deux mois pour mettre fin à cette crise que traverse le parti.
Le maire a accusé en juillet dernier, le secrétaire exécutif national du parti, François Ouindlassida Ouédraogo de vouloir « saborder » le RDS dans l’Union des démocrates progressistes ou dans la Convention des forces progressistes, sans l’aval de la base.
Il avait aussi dénoncé « la gestion cavalière et autocratique’’ de François Ouédraogo ainsi que sa supposée décision de convoquer par sms, un Conseil national du parti, le 7 juillet 2018.
Après l’échec du conseil national, François Ouédraogo a dans une lettre ouverte en date du 25 juillet, accusé Sa Majesté d’alimenter la crise au sein du parti.

Agence d’information du Burkina