Des assaillants ont attaqué la brigade de gendarmerie de Djibo, chef-lieu de la province du Soum et y ont libéré une cinquantaine de prisonniers, dans la nuit de jeudi à vendredi, a appris l’AIB de source sécuritaire.

Selon cette source, les assaillants au nombre d’une cinquantaine, lourdement armées, sont arrivés aux environs de 21 heures (local et Gmt), sur une trentaine de motos.

« Une fois sur les lieux, ils ont commencé à tirer sur le bâtiment abritant la brigade de gendarmerie, puis se sont introduits à l’intérieur, brûlé des documents, vidé les tiroirs et libéré plus de cinquante personnes, après avoir cassé les serrures et les portes des violons », note-t-on.

Des témoins rapportent que pendant que le groupe d’assaillants vandalisait la brigade, un autre groupe tirait en l’air dans la ville de Djibo en criant Allahou Akbar.

Les tirs nourris auraient duré une quarantaine de minutes avant de cesser et c’est en ce moment que les assaillants seraient repartis en direction du Nord mettant la population dans une peur.

L’objectif de cet acte, précise la source sécuritaire, a été de libérer leurs camarades (terroristes) qui étaient gardés dans les locaux de la brigade.

Le bilan provisoire de l’attaque fait état d’un gendarme blessé, de deux véhicules et une moto brulés. Des douilles ont été également retrouvées à plusieurs mètres de la brigade ainsi qu’à l’intérieur de celle-ci.

Les attaques terroristes sur les postes des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè deviennent de plus en plus récurrentes.

Cette attaque intervient, après une autre perpétrée, dans la nuit de mercredi à jeudi à la brigade de gendarmerie de Barani (Province de la Kossi/Région de la Boucle du Mouhoun) où un gendarme a été tué et un assaillant abattu

Agence d’information du Burkina