Le comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires a tenu une rencontre ce mardi 15 janvier 2019 à Ouagadougou et a fait au premier ministre le point des réformes visant à améliorer le climat des affaires au Burkina

Selon le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, par ailleurs porte-parole du comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires, le Burkina a été retenu comme l’un des pays où le climat des affaires s’améliore de façon régulière. Le Comité qui se réunit chaque trois mois a pris l’engagement d’accélérer le rythme des réformes et tiendra désormais ses rencontres chaque mois afin d’évaluer l’ensemble des réformes, a-t-il indiqué.
C’est ainsi qu’il s’est réuni le mardi 15 janvier 2019, à l’occasion de la quatrième session, à Ouagadougou, en présence du premier ministre Paul Kaba Thiéba, par ailleurs, son président.
Selon le rapporteur, il s’agit de faire le point sur l’ensemble des réformes qui ont été faites pour faciliter la manière de faire du business dans le pays. Pour le ministre en charge du Commerce, le comité de pilotage a adopté le plan triennal 2019-2020-2021 sur l’ensemble des réformes à mener pour continuer à améliorer la qualité du climat des affaires ainsi que l’ensemble des dispositifs qui accompagnent les acteurs intervenant dans le monde des affaires. Aussi, cette réunion a permis de passer en revue l’ensemble des questions qui ont été soulevées en 2018, d’évaluer les améliorations enregistrées et identifier les points sur lesquels il faut encore travailler.
« Le comité de pilotage a donné des moyens de réussite pour obtenir des meilleures réformes afin de faire du Burkina Faso une plaque tournante pour permettre aux autres d’avoir une certaine facilité de faire les affaires », a indiqué le ministre Kaboré. C’est ainsi qu’au cours de la rencontre, les membres du comité de pilotage ont reçu des orientations de la part du président afin que l’ensemble des sous-comités techniques qui composent le dispositif puissent jouer leur partition.
De même, le secrétariat mis en place devrait aussi pouvoir faire correctement son travail, ainsi que l’ensemble des contributeurs auxquels s’adresse le Comité.
"Notre pays a fait suffisamment de réformes, environ une matrice de huit points l’an dernier. Mais ces réformes ne sont pas connues par certains contributeurs", a souligné le ministre. Le Comité compte poursuivre la réflexion visant à améliorer davantage le monde des affaires et pour cela, il va communiquer en permanence avec les contributeurs, notamment la Banque Mondiale afin qu’elle note les réformes opérées.

Boris Chérif Kpoda
Kaceto.net