Le premier ministre Christophe Dabiré a reçu en audience hier 21 février une délégation de la Commission nationale des droits humains avec à sa tête son président, Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano. Yirgou était au menu de l’entretien.

A la sortie de l’audience, c’est le chef de la délégation qui s’est prêté aux questions des journalistes. "Nous sommes venus traduire notre disponibilité à accompagner le premier ministre dans la mise en oeuvre de sa mission" a confié Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano. Il a rappelé que la mission de la Commission nationale des droits humains (CNDH) est d’accompagner les autorités gouvernementales à travers des avis, des propositions et des recommandations sur l’ensemble des textes concernant les droits de l’homme. La CNDH a aussi la mission d’interpeller les autorités sur la violation des droits de l’homme afin que des réponses appropriées soient apportées. "Nous lui avons indiqué que nous serons aux côtés du gouvernement afin que les droits humains soient effectifs et avons profité de l’audience pour présenter nos défis, notamment ceux relatifs aux ressources humaines et financières nécessaires pour mener à bien notre mandat", a t-il déclaré.
A la question de savoir si le cas des tueries de Yirgou a été abordé au cours des échanges, le président du CNDH à répondu par l’affirmative et a révélé l’information selon laquelle, l’organisation qu’il dirige est sur place pour faire une évaluation de la situation qui débouchera sur la rédaction d’un rapport.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net