La Première dame Sika Kaboré a affirmé vendredi, que « les femmes sont des porteuses de solutions efficaces contre la radicalisation et l’extrémisme violent » qui endeuillent le Burkina Faso depuis 2016.

« Trop souvent confinées dans le rôle passif de simples victimes, les femmes sont pourtant porteuses d’initiatives et de solutions efficaces contre la radicalisation et l’extrémisme violent », a indiqué la Première dame Sika Kaboré, vendredi à Koupéla (140km, Est), lors de la célébration de la journée internationale de la Femme, retransmise sur la télévision nationale du Burkina.

« Les femmes peuvent contrer le recrutement au sein de leurs familles dans la mesure où elles jouent le rôle prédominant dans le processus de socialisation de l’individu. Elles sont à même de détecter précocement les premiers signes de déviance chez un membre de la communauté », a ajouté l’épouse du président du Faso Roch Kaboré.

Selon Mme Kaboré, le thème du 8 mars 2019 -Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité de paix et de cohésion sociale- vise à attirer l’attention sur, « l’impérieuse nécessité de prendre en compte la femme, dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent au Burkina Faso ».

Depuis avril 2015, le Burkina Faso essuie des attaques terroristes, notamment au Nord et à l’Est, qui ont provoqué au moins 300 décès (civils et Forces armées) et entraîné la fermeture d’un millier d’écoles.

« Je fonde l’espoir que la stratégie nationale de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme en cours d’élaboration, puisse apporter promptement des réponses adéquates et pérennes aux difficultés actuelles », a dit Sika Kaboré.

Elle a aussi exhorté les populations à collaborer solidement avec les Forces de défense et de sécurité et à s’approprier la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, à travers des réflexes de dénonciations.

Agence d’Information du Burkina