La deuxième édition du Burkin’Daaga a officiellement ouvert ses portes le 23 avril 2019 à la maison du peuple de Ouagadougou et se poursuivra jusqu’au 1er mai. Cadre de promotion des produits burkinabè, Burkin’Daaga est une réponse active à l’appel de sursaut patriotique pour le self développement du Burkina Faso lancé par les autorités. La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition a eu lieu sous le patronage du ministre du Commerce, de l’artisanat et de l’industrie, Harouna Kaboré et sous le parrainage de Adja Mamounata Venegda, PDG du groupe Venegda.

« Enjeux et démarche pour un management efficient de la qualité de notre production locale ». C’est le thème retenu pour cette deuxième édition de la foire du "consommons local Burkin’Daaga", organisée par l’association Wâ-Mêdô.
Selon son président, Ibrahim Ouédraogo, "Burkin’Daaga" est un cadre de promotion et de valorisation des produits burkinabè. « C’est un marché des Burkinabè, pour les Burkinabè », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture.
Pour cette deuxième édition qui s’achève le 1er mai, panels-débats, des formations, des rencontres B to B, des foires d’expositions/ vente et une soirée gala sont au menu. Une occasion de se former, d’échanger et faire des propositions pour impulser une dynamique à l’économie burkinabè par la consommation de nos productions.
Dans le contexte de concurrence internationale et sous-régionale, les débats visent à outiller un maximum d’acteurs afin de les rendre plus aptes à contribuer positivement au développement du Burkina par l’amélioration de la qualité des produits burkinabè.
Un combat que partage le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, patron de l’édition 2019. « Je félicite toute l’équipe de l’association. Vous avez su démontrer au yeux de l’Afrique et du Burkina qu’à cœur vaillant, rien n’est impossible. La foire du Burkin’Daaga est un cadre de rencontres des acteurs locaux qui en plus d’échanger sur leurs préoccupations, ont l’opportunité de faire de bonne affaires car cette initiative est une excellente tribune de visibilité », a t-il déclaré. Pour lui, la démarche qualité doit être un réflexe pour tous les producteurs burkinabè dans un marché ou il n y a plus de place pour l’amateurisme. « La qualité des produits est devenu un facteur de compétitivité dans un monde des affaires où la concurrence devient de plus en plus rude et pour cela, non seulement les acteurs doivent jouer leurs partitions, mais le gouvernement doit avoir de la volonté et se donner les moyens de réussir un certain nombre d’actions visant à créer un environnement propice au développement du secteur privé".

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net