Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, face à la presse burkinabè, s’est réjoui de l’opérationnalisation de la Zone de libre échange continentale, une concrétisation d’une vision des pères fondateurs de l’Union africaine.

Cette vision, selon le président Kaboré, consiste à créer d’abord un marché unique africain. Une réalité aujourd’hui donc avec la ZLECAf qui compte plus 1,2 milliards de consommateurs. « C’est une grande victoire. Nous avons décidé de prendre les mesures, que nos frontières soient fluides. Aujourd’hui, grâce à cette libéralisation qui se fait progressivement, cela va permettre d’avoir un marché unique dans lequel nous pouvons faire le commerce ensemble » a dit le chef de l’Etat burkinabè.
L’autre vision prônée, c’est le développement industriel, la promotion de la libre circulation des personnes et des biens, et la lutte contre le chômage. « Aujourd’hui, c’est une date historique pour l’Afrique, qui nous permet d’espérer de pouvoir faire en sorte que ce marché unique puisse se mettre en place » a dit le président Roch Marc Christian Kaboré.
C’est le président Mahamadou Issoufou, choisi par ses pairs, qui a conduit le travail jusqu’à l’opérationnalisation de la ZLECAf, avec les services techniques de l’Union Africaine, les différents pays, les zones régionales. « Ils nous ont produit un travail de qualité » s’est réjoui le président du Faso. Au-delà de l’opérationnalisation de la ZLECAf signée par 54 pays et ratifiée par 27 autres pays, le chef de l’Etat a demandé de la volonté politique de la part des différents pays africains, afin que ce marché africain soit une réalité.
Pour Roch Marc Christian Kaboré, l’Afrique a le potentiel nécessaire pour se satisfaire et se suffire elle-même.
Le président du Faso a aussi apprécié le choix des chefs d’Etat d’installer le siège du secrétariat permanent de la ZLECAf au Ghana, espérant le démarrage effectif au mois de juillet 2020.

Direction de la communication de la présidence du Faso