Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a reçu du renfort en équipements de pointe. Il s’agit d’un projecteur numérique haut-de-gamme, remis le 17 octobre 2019, en son siège à Ouagadougou, par l’Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso.

Dans un monde marqué par la prééminence et par la toute-puissance de l’image et du son, la qualité du matériel cinématographique nécessite une amélioration permanente. Du reste, le basculement vers la TNT, la télévision numérique terrestre, en est un des exemples.
En remettant à la délégation générale du Fespaco, dans l’après-midi du 17 octobre 2019, un projecteur numérique, Andrew Young, l’ambassadeur des USA, a tenu à marquer le soutien de son pays, dans les actions de valorisation de l’image du continent africain que mène le Fespaco depuis cinq décennies. Toute chose qui lui vaut ses lauriers actuels ainsi que la reconnaissance qu’on lui connaît au plan international.

Partenariat fructueux

Le matériel en question, aux dires des techniciens est adapté au contexte local et possède des spécifications qui lui permettent d’être opérationnel dans des conditions extrêmes de température. Il est composé selon eux d’un projecteur DCP très facile d’utilisation conçu pour l’Afrique parce qu’ayant intégré un système de ventilation qui permet de stopper toutes les poussières qui vont s’encastrer dans l’appareil. Quant au serveur, il permet de projeter au moins deux films de long métrage avec deux terra intégré dans le projecteur. " Même avec une clef USB ou un câblage télé, il est possible de projeter le film et il peut être exploité dans des conditions climatiques particulières, même à 35°", explique un technicien du Fespaco.
Le matériel est évalué à plus d’une vingtaine de millions de FCFA.
Pour Ardiouma Soma, Délégué général du Fespaco, c’est le combat pour l’autonomisation de son institution qui marque un point précieux. Grâce notamment à la réception de ce matériel de pointe.
Ainsi, outre le renforcement des capacités dans le domaine de la sélection et de la visualisation des films sélectionnés, d’autres chantiers sont également en cours d’approche auprès de partenaires parmi lesquels figurent en bonne place les USA. Et ce, dans la perspective de pouvoir bénéficier de leur appui. C’est par exemple le cas en ce qui concerne « la sauvegarde du patrimoine filmique ».

Juvénal Somé
Kaceto.net