C’est fait. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé s’est envolé hier soir à bord d’un avion de ligne d’air France pour Paris où il a un rendez-vous médical aujourd’hui à l’hôpital Foch, à Suresnes, dans la banlieue ouest de Paris.
Condamné à une peine de prison de 10 ans fermes à l’issue du procès du putsch de septembre 2015, le général de gendarmerie souffre d’une maladie qui nécessite son évacuation à l’étranger. Il lui fallait toutefois une autorisation de sortie que la justice militaire ne semblait pas disposée à le lui délivrer sans conditions.
Après des mois de polémique sur son état de santé, le gouvernement s’était dit favorable à son évacuation, à charge pour les autorités de la justice militaire de lui délivrer le bon de sortie. "Les choses ont traîné parce qu’on demandait au Général Bassolé de s’engager par écrit à ne pas demander l’asile politique politique une fois en France et à revenir purger sa peine. Ce qu’il a longtemps refusé avant de se plier à cette condition il y a quelques jours", explique une source proche de la justice militaire.
C’est entouré de membres de sa famille, d’amis et de militants dont le président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) Mamoudou Dicko que le général Bassolé, bien amaigri est arrivé à l’aéroport de Ouagadougou.
Prompt et complet rétablissement à celui dont l’état de santé est devenue une affaire publique.

Kaceto.net