L’Union police nationale (UNAPOL, syndicat) a affirmé lundi soir, qu’elle tiendra compte de l’intérêt supérieur du peuple burkinabè, sans se prononcer clairement sur sa grève illimitée qui devrait démarrer demain.

« Nous avons eu avec le gouvernement des échanges très fructueux et constructifs dans le sens de tenir compte de l’intérêt général des populations », a affirmé le secrétaire général de l’UNAPOL Armiyaho Zongo, à l’issu d’un entretien avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Le syndicat a réaffirmé dans la matinée son intention de déclencher une grève illimitée à partir de mardi, pour réclamer entre autres, le départ du ministre de la Sécurité Ousséni Compaoré, le règlement de la carrière de plus de 1000 policiers et l’indemnisation des familles des policiers tués lors des attaques terroristes.

« Nous avons encore jusqu’à demain avant de décider », a déclaré M. Zongo aux journalistes qui voulaient savoir si la grève tient toujours.

Selon Armiyaho Zongo, le gouvernement a assuré que certaines de leurs préoccupations peuvent être résolues dans un bref délai et d’autres moins.

Agence d’information du Burkina