Dans un communiqué publié hier, le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro a indiqué que la réouverture des classes qui était prévue pour demain 14 avril est reportée au mardi 28 avril 2020. Elles avaient été fermées le 14 mars dernier au moment où notre pays enregistrait 15 cas confirmés de COVID-19.
Un mois après, la pandémie continue hélas de progresser, atteignant plusieurs villes du pays, y compris dans le Sahel, en dépit de la mise en quarantaine des villes affectées. A la date du 11 avril, le Burkina enregistre 497 cas confirmés dont 27 décès et 161 guérisons, et rien n’indique une possible une inversion de la courbe de les semaines à venir.
Dans ce contexte, faut-il à tout prix ouvrir les établissements scolaires, sachant qu’ils sont un lieu de grands rassemblements et de promiscuité ? Alors que les pouvoirs publics constatent impuissants, le non respect des gestes barrières par une bonne partie de la population, quels dispositifs particuliers le ministère de l’Education nationale compte t-il mettre en place pour protéger les élèves et les enseignants contre la contamination du virus ?

Kaceto.net