L’armée burkinabè va prendre des sanctions contre des soldats, si les allégations d’exécution de 31 Peuls soulevées lundi par Human right Watch (HRW), sont avérées, a affirmé le Colonel-major Jean Arthur Idriss Diasso.

« Nous tenons à rassurer la communauté nationale et internationale que si ces allégations étaient avérées, des sanctions seront prises à l’encore des auteurs », a indiqué l’armée burkinabè lundi dans un communiqué signé par son Directeur de la communication Colonel-major Jean Arthur Idriss Diasso.

Elle réagissait par rapport aux allégations soulevées un peu plus tôt par Human Right Watch (HRW), l’accusant d’avoir exécuté le 9 avril, 31 hommes de la communauté peule à Djibo.

Le communiqué précise que dès le 10 avril, le ministre de la Défense Chérif Sy a demandé une enquête afin d’établir la vérité des faits.

« Les Forces armées ayant en leur sein, des fils de toutes les communautés qui composent le peuple burkinabè, elles ne sauraient opter de stigmatiser une d’entre elles », ajoute le Colonel-major Jean Arthur Idriss Diasso.

Selon l’officier, les Forces armées respectent le droit international humanitaires et des règles d’engagement propres.

Le Burkina Faso essuie depuis 2015, dans plusieurs de ses localités, des attaques qui ciblent les forces armées et les populations civiles, ayant entraîné la fermeture d’infrastructures communautaires et l’exode de plus de 800 mille personnes.

Agence d’information du Burkina