L’affaire fait grand bruit depuis que les faits ont été rendus publics la semaine dernière. Dans la lutte contre le terrorisme, 12 personnes ont été arrêtées et transportées à la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’Est de Burkina. Elles y ont perdu la vie. Les associations de défense des droits de l’homme accusent les forces de défense et de sécurité de les avoir assassinées et demandent l’ouverture d’une enquête impartiale. Dans un communiqué publié hier dans la soirée, Human Right Watch exige la démission du commandant de la gendarmerie dans laquelle les 12 personnes auraient été tuées.
Le gouvernement rejette les accusations et affirment que le combat n’est dirigé contre aucun groupe ethnique

Kaceto.net